Il appelait du fond de son jardin les oiseaux les chiens les chats les compagnons de tous ordres à se rassembler quelque part, là où il n’allait pas, il traînerait trop, arriverait bien après la fin, tout aurait disparu: il eut fallu qu’ils soient déjà là, qu’ils arrivent à l’instant, qu’ils l’emmènent, mais… voulant perdre cette mauvaise habitude il n’eut aucun mal à laisser tomber le journal des spectacles. Les animaux n’étaient pas plus visibles pour autant. Parler est le propre de l’homme, se disait-il du fond de son jardin en appelant les poissons du bout de sa ligne.