Emprisonné dans son sketch, incapable d’en sortir, nuit blanche dans le sketch non reconnu au matin, s’éroder, marcher sur l’allée comme si la tête sortait de l’encadrement d’une fenêtre.
Dans le jardin le domicile des oiseaux, leur voyage immobile. Sortir de la maison, surprendre le lent balancement de la branche au vent, gueuler au passage de l’avion à réaction, revenir sur la branche au vent, silence qui n’a jamais pris fin, ciel gris invraisemblablement haut, journée où il ne se passe rien, un vrai don.
Fenêtres, laissez entrer les nomades, élargir les murs, ce que je faisais avant, tête en l’air, je le refais maintenant mais obligé de m’appliquer, d’aller d’un pas plus lent.
Tu cherches au levé comme hier il n’y a personne, comme autrefois hier tu t’étais mis en colère, l’île étouffante, par chance tu es resté planté dans ton jardin, dans son tour minutieux, ça n’était pas si mal. Quand les jours glissent ainsi qu’un beau jour à la hâte tu entres dans le bateau de marbre car a commencé le chemin de l’exil.
