
« Commençons donc tout de suite par le mot le plus simple, l’Infini. Le mot infini, comme les mots Dieu, esprit et quelques autres expressions, dont les équivalents existent dans toutes les langues, est, non pas l’expression d’une idée, mais l’expression d’un effort vers une idée. Il représente une tentative possible vers une conception impossible. L’homme avait besoin d’un terme pour marquer la direction de cet effort, le nuage derrière lequel est situé, à jamais invisible, l’objet de cet effort. Un mot était enfin nécessaire, au moyen duquel un être humain pût se mettre tout d’abord en rapport avec un autre être humain et avec une certaine tendance de l’intelligence humaine. De cette nécessité est résulté le mot Infini, qui ne représente ainsi que la pensée d’une pensée ». Edgar Allan Poe, Oeuvres en prose, Bibl. de la Pléiade, p.717
Formellement on clignerait un peu par inadvertance sur de vagues éclats d’infinis – mots perdus dans des petits pans de mur jouant à cache-cache avec des filles encodées par une lune liquide, perfide.Comme des perles d’absence ; stipendiés soudés sur le dos de lézards de nuit phosphorescents , avides de sempiternelles représentations – regards à jamais inassouvis – toutes zébrées du vertige polycopié de la lettre volée, là juste derrière une note bleutée ,vestiges des duelles oraisons chatoyantes de l’obsession – voire infiniment – rendue suspecte par des facultés devenues entre temps mensongères , comme abandonnés , rejetés comme un sourcil affligé dans le calme de l’air froid des vallées mystiques – des lignes fatales ,savantes ,tournantes dans un maelstrom d’heures faussement porteuses .Terre et carapater – loin du rivage d’une sage douleur ,toujours plus près d’en retourner à une identité noire de cette joie sans cesse d’exister .Toujours.De l’or du temps, en d’infinies recettes dissoutes dans l’acide clair des buées iniques de l’inaptitude – à distinguer la couleur – de la rose pensée. Parfois- un soupçon diversement posé en soi comme pour casser le silence .
« L’information véridique n’a pas été détruite; elle est simplement enfouie .Tout ce qu’il faut savoir est donc ici, intact. »(L’exégèse de P.K Dick)p534.
Que sera votre vie?