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pleins feux sur le labyrinthe, les robots libèrent les hommes, le zoo est ouvert, les animaux ne trouvent pas la sortie, les hommes se perdent dans la ville sans limite, le signal avec les robots n’est plus, des fantômes viennent à leur rencontre
dans les vastes ruines d’un temps fini, l’espoir à chaque porte, le nom donné aux statues relevées
les robots armés plus humains sur le champ de bataille que les humains, désarmant
robot-revenant à fureteuse mémoire vit sa vie petite source sombre d’associations, revient en surface labour sableux faible, mission trouée, reprendre l’archivage des unes en live pour planète terre, nostalgie d’un recommencement, roulement d’une bouteille à la mer
chronique d’un temps qui s’effondre. On repartirait à zéro, zéro cette fois fermé à double-tour
la vie est un film, juste après
comment passer du temps-cinéma à celui de la rue. La tête de l’homme appartient à tant d’espèces
un lâche restera caché dans le scénario du pire
le contexte changeant nous voile
inventer des langues que google ne reconnaîtrait pas, secourir les robots accablés, déconnectés, souffler à l’oreille des robots peluches, aristocratiques
l’enclos des religions cachent la relique d’un vieillard
assis la journée derrière la vitre, tombe la neige, neige jours et nuits encore si calmes, diamants taillés en poussières, folie parfaite, course en chambre de plus en plus rapide, surface qui se réduit si petite chacun l’ignore, le crépuscule fond, nage un énorme poisson rouge
quelques mots tombent et se suivent selon leurs résonnances, sans se lier, pas longtemps. Quelques pas en cercle dans la pièce, un vide concentrique
parler ne dit, le temps manque. des sages cul de jatte, renonçants, sages et renonçants, une foule ou chacun s’évite, condamné à murmurer, à grommeler, maîtres des feux de paille
troublant que le corps en sache plus sur soi que soi, tout n’est pas perdu
s’embêter à porter l’attention sur son corps à chaque fois montant l’escalier
chacun sous l’emprise a sa chance, les pauvres achètent aux pauvres d’autres pauvres etc.
l’enfant exilé, nouvelle humanité