Il arrive qu’à l’improviste ou pas tu écoutes quelqu’un les minutes passent, et de te réveiller soudain ; hébété, tu ne comprends rien dès le début tu avais lâché. Alors tu écoutes et t’en vas dépourvu au lieu de dire au-revoir tu demandes mais personne si tu as bien entendu et surtout brouillard en ce que tu fais là encore, ici.
J’attends que le chien me souffle le premier mot. Où est-il passé ? D’ailleurs à ce jour j’ignorais l’existence d’une porte de sortie, de même j’ignorais l’existence réelle de ceux qui sont partis. De l’intérêt à fréquenter ses semblables ; passer par les couloirs du temps, mettre la main sur quelque chose à quoi s’accrocher. Et donc de défoncer la porte qui avait été toujours ouverte, celle que je revois disparaître.
Si je ne le fais pas maintenant ! dit-il, plein de ferveur, et très vite quelque chose l’en empêche. La direction à prendre. Pourtant quasiment sûr de l’avoir, d’y aller, d’y être, mais à se retourner c’est douter de toutes directions, sauf de celle prise, ne la reconnaissant pas. Continuant peu ou prou. Il se souvenait de toutes les étapes faites, mais ne savait plus pourquoi c’était là, il était là, ne se souvenait pas l’arrivée à cette étape, et pourquoi tellement inhospitalière qu’on aurait aimé passer à la vitesse d’un regard qui s’y refusait. L’oubli alors est d’un grand secours, il ne dure qu’un temps.