Après avoir galéré, avoir été largué, avoir vogué, être descendu de la montagne, après avoir peigné son âne harassé du chemin insensé. D’un couvre chef blanc fringué d’un perfecto fatigué, arrivé enfin.
« Rappelons-nous aussi que jamais une idée, si souple que nous l’ayons faite, n’aura la même souplesse que les choses. Soyons donc prêts à l’abandonner pour une autre, qui serrera l’expérience de plus près encore.» Henri Bergson «La philosophie de Claude Bernard»
«feindre pour un instant que nous ne connaissions rien (…) Me voici donc en présence d’images, au sens le plus vague que l’on puisse prendre ce mot, images perçues quand j’ouvre mes sens, inaperçues quand je les ferme. » Henri Bergson « Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit » [1896] p. 169-170.
« Un brin d’herbe ne ressemble pas plus à un autre brin d’herbe qu’un Raphaël à un Rembrandt. » Henri Bergson « Le possible et le réel » [1930], La pensée et le mouvant, p. 1343.