Veille tardive de l’ingénieur inquiet de la santé du robot en solitude plongé hibernant sur île symbiotique. Préparatifs d’avenir d’une demeure au ciel, d’extension d’une étoile morte derrière un plafond bas. Robot frontal, yeux comme têtes d’épingle, présence fluctuante, tangible et intangible, ses yeux fermés devant la fenêtre, son réveil hésitant. Rumination à ses côtés, nuages mornes. Atmosphère lunaire reconstituée dans un bloc creusé au fond d’une grotte. Hiberner vaguement, soupe, champagne, boléro sur Titanic, légumes qui ne ressemblent à rien pas même foutus d’avoir un nom, les formes leur ayant été données parce qu’il faut à tout une apparence, un rayon de diffusion, une chrysalide à fantômes.
Un panneau indique « errer », porte passée, l’hécatombe. Tu te souviens ou tu te dis l’avoir déjà franchie, qu’il n’est plus temps de discuter à savoir, ça vient : chute rapide que rien n’arrête. La fin, très compliquée, désorienté pas d’autre chance que prendre la fuite, sautant vers l’unique porte, jusque-là invisible, toujours invisible. Ramper jusqu’au lit. Grondements à l’étage du dessus. Qu’est-ce que les cauchemars viennent faire aussi le jour ?
