le cinéma détruit la vision

In « Maurice Blanchot, traduire Kafka », édition d’Eric Hoppenoz, Arthur Cools et Vivian Lisa. Editions KIMÉ.

Gespräche mit K (p. 340) / Ensemble constitué de 8 feuillets, non datés. Notes prises à partir du livre de Gustav Janouch, Gespräche mit Kafka, S. Fisher Verlag, 1968.

« Je ne le supporte pas, parce que je suis peut-être [sic], j’ai des dispositions trop « optiques ». Je suis un visuel. Le cinéma détruit la vision. La rapidité des mouvements et le rapide changement des images vous forcent à une constante Überschauen * , négligence de la vue. Le regard ne s’empare pas des images, mais les images s’emparent du regard. Elles submergent la conscience. Le cinéma signifie la mise en uniforme de l’oeil qui jusqu’à présent n’était pas habillé. »

*: contempler, avoir une vue d’ensemble

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