j’ai gardé ce qui reste, j’ai mis de coté un peu de ce qui a débordé, j’ai mis un point, allégé ma valise, j’ai étiré le temps, plié replié la page, la page dépliée en éventail, j’ai fait semblant d’être là, j’ai gardé ce qui reste, j’ai trébuché, je me suis relevé, je suis reparti un peu à coté, le chemin s’est allongé, indéfini, le temps interminable, ou le temps s’est-il raccourci ?
quand ça va pas, ne tourne pas rond, l’insomnieux aux cents pas cherche désespérément l’équilibre entre longueur et légèreté, à se glisser dispersé dans le balancement du cercle, l’accord du saut et de l’extinction